La communauté ouest-africaine a dénoncé jeudi un « acte barbare et lâche » après une attaque jihadiste dans le nord du Bénin la semaine dernière ayant fait 54 morts dans les rangs de l’armée selon un bilan officiel.
La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) « condamne avec la plus grande fermeté cet acte barbare et lâche, qui vise une fois de plus à semer la terreur et à déstabiliser nos États membres », selon un communiqué reçu à Abidjan.
Cette « attaque terroriste odieuse » a causé « des pertes en vies humaines et fait plusieurs blessés », a-t-elle ajouté sans donner de bilan.
Mercredi, le gouvernement béninois a fait état de 54 militaires tués, contre un précédent bilan de huit morts. Il s’agit du plus lourd bilan officiel dans cette région de plus en plus ciblée par des islamistes venant du Burkina Faso et du Niger.
L’attaque du 17 avril a été revendiquée quelques jours après par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM ou JNIM en arabe), affilié à Al-Qaïda, évoquant de son côté un bilan de 70 militaires béninois tués.
Le gouvernement béninois a regretté mercredi une coopération défaillante, sans toutefois les nommer, avec les autorités de Ouagadougou et Niamey, pays sahéliens minés par des groupes armés affiliés à Al-Qaïda ou au groupe État islamique.
Avec AFP