Depuis quelques semaines, la couleur jaunâtre de l’eau du fleuve Niger, d’ordinaire bleuâtre, suscite des questionnements et des interrogations au sein de la population. En vue d’apporter des solutions et surtout de rassurer nos concitoyens, le ministre de l’environnement, de l’assainissement et du développement durable, Doumbia Mariam Tangara et son collègue de l’énergie et de l’eau, Boubacar Diané, accompagnés des responsables de leurs services techniques concernés, se sont rendus ce mardi matin à la station compacte de potabilisation de la SOMAGEP, située à Kalabambougou. D’une capacité de production journalière de plus de 12 millions de litres d’eau potable par jour, cette station subit de plein fouet les conséquences de la pollution de l’eau du fleuve Niger.
A l’issue de la visite, un seul constat s’est dégagé : sauver le fleuve Niger contre une possible disparition du fait des activités humaines, notamment le dragage et son corollaire de produits nocifs dont le cyanure et autres.
Pour le ministre de l’environnement, la situation alarmante du fleuve Niger doit interpeller chaque citoyen où qu’il se trouve car ce fleuve est le moteur de notre économie. Et de poursuivre que de nos jours, le niveau de pollution dû aux activités illégales pratiquées par certains a atteint son point culminant. Et Mme le ministre de conclure qu’à partir d’aujourd’hui, des instructions fermes seront données aux différentes services compétents concernés pour sévir car en n’agissant pas, nous porterons le responsabilité d’une possible disparition du fleuve Niger face à l’histoire.
Quant à son collègue de l’énergie et de l’eau, il a indiqué que l’État ne va plus tolérer que quelques individus, pour leurs intérêts égoïstes, compromettent notre avenir car le fleuve Niger est vital pour nous. Face à l’urgence, le ministre Diané a préconisé d’interroger les textes et en créer au besoin.
Avec CCOM MEADD