L’Assemblée législative de Transition (ALT) a adopté ce lundi après-midi, la loi contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive. Elle est “une avancée significative dans la lutte contre le terrorisme”, a souligné le ministre de l’Économie et des Finances Aboubakar Nacanabo.
Le ministre de l’Économie et des Finances Aboubacar Nacanabo a indiqué ce lundi après midi à Ouagadougou, après l’adoption de la loi contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive ; qu’elle est “une avancée significative qui va permettre d’améliorer considérablement notre dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme”.
Selon M. Nacanabo, la loi “va permettre d’avoir un cadre juridique adapté à la lutte contre le blanchiment des capitaux qui avait pour conséquence de faciliter le financement du terrorisme”.
“Notre pays est aujourd’hui engagé dans la lutte contre le terrorisme donc cette loi va nous aider pour geler les sources de financement du terrorisme, pour stopper le blanchiment des capitaux qui joue un rôle négatif sur l’économie”, s’est-il réjoui.
Le Burkina Faso est depuis 2021, sur la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI) ce qui signifie que le pays a présenté des insuffisances stratégiques dans son dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux.
Le ministre a fait savoir qu’un “pays qui est sur cette liste a des difficultés pour lever des fonds sur le plan international”. C’est pourquoi, de son avis, “l’adoption de ce texte va aider le Burkina Faso à sortir de la liste grise du GAFI”.
Sur le terrain, il faut s’attendre à un contrôle beaucoup plus renforcé sur les opérations bancaires, de changes, au niveau des aéroports, etc. a-t-il signifié.
Avec Agence d’information du Burkina