Le général Abdourahamane Tiani, Président de la Transition du Niger, a foulé le sol du Mali pour une visite officielle empreinte de solennité et de symboles.
Arrivé à bord d’un avion militaire à l’aéroport international Modibo Keïta-Sénou, le dirigeant nigérien a été accueilli avec tous les honneurs par son homologue malien, le général Assimi Goïta, président de la Transition et Président en exercice de la Confédération des États du Sahel (CES).
Cette rencontre traduit bien plus qu’un simple échange diplomatique : elle incarne la consolidation d’une alliance née dans l’adversité, façonnée par la volonté commune des nations sahéliennes de reprendre en main leur destin. Les deux chefs d’État ont affiché, par ce geste, leur détermination à renforcer la coopération militaire, politique et économique au sein de la jeune confédération.
Pour de nombreux observateurs, la présence du général Tiani à Bamako constitue un tournant stratégique. Dans un contexte régional marqué par des défis sécuritaires et des pressions internationales, cette visite apparaît comme une affirmation de souveraineté et un signal fort de solidarité entre pays frères.
Au-delà des discours protocolaires, c’est une vision partagée qui se dessine : celle d’un Sahel uni, résilient et décidé à s’affirmer comme acteur majeur sur la scène africaine et internationale.
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