Il pourra s’agir « du développement durable, de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, les maladies épidémiques, du règlement des problèmes alimentaires ou des conséquences des catastrophes naturelles », selon la même source.
Cette conférence organisée avec de hauts responsables de pays africains samedi et dimanche sur les rives de la mer Noire, fait suite à deux sommets Russie-Afrique, qui ont eu lieu en 2019 (Sotchi) et 2023 (Saint-Pétersbourg).
Selon M. Lavrov, grâce au « rythme qui a été donné » par ces deux sommets les relations russo-africaines se renforcent « de plus en plus ».
« Nous voyons du progrès dans tous les axes » de la coopération, s’est-il félicité.
Avec cette conférence à Sotchi le Kremlin entend apporter une nouvelle illustration du « monde multipolaire » qu’il veut promouvoir dans son face-à-face avec les Occidentaux.
Elle intervient après le sommet des Brics en octobre à Kazan (Russie), où Vladimir Poutine avait voulu démontrer l’échec de la politique d’isolement et de sanctions engagée contre son pays par les pays occidentaux après l’assaut russe en Ukraine en février 2022.
Depuis plusieurs années, la Russie, qui fut un acteur incontournable en Afrique à l’époque soviétique, pousse ses pions dans les pays africains où la rhétorique russe contre « le néocolonialisme » et pour « un ordre mondial plus juste » trouve de l’écho auprès d’une grande partie des responsables africains.
Avec AFP