Une compagnie minière australienne négocie “une convention” avec l’Etat malien pour sa mine d’or

Une mine en exploitation. Photo d'illustration. © DR

Cette information a été donnée par l’agence d’information économique panafricaine Ecofin, ce 09 septembre. Depuis l’adoption de son nouveau code minier, l’année dernière, le pays veut tirer le maximum de revenus dans le secteur minier, notamment dans l’exploitation de l’or. Ces nouvelles orientations de l’Etat malien posent des défis aux nombreuses compagnies minières qui exploitent déjà des réserves minières ou prévoient d’en exploiter.

Parmi ce lot d’entreprises figure Touba Ressource, une compagnie australienne qui a entamé des discussions avec l’État pour conclure une convention minière applicable à son projet aurifère « Kobada » – nom de la filiale de Touba au Mali. Selon un document publié le 9 septembre, à l’intention des investisseurs, dont nos confrères d’Ecofin ont eu accès, « les discussions devraient notamment porter sur le régime fiscal applicable à cette future mine capable de livrer au moins 34 tonnes d’or. »

Le géant minier australien a bénéficié depuis 2015, d’un permis d’exploitation minières de 30 ans soit jusqu’à 2045, pour son projet « Kobada ».

« Certains changements sont néanmoins survenus au Mali depuis, avec l’adoption d’un nouveau code minier. Ce dernier augmente notamment la participation de l’État dans les projets miniers et introduit une participation de 5 % pour les investisseurs locaux », a écrit le site d’information économique. L’article souligne que « bien que la compagnie australienne estime que les droits acquis pour les permis miniers existants devraient être maintenus dans le cadre du nouveau code, elle a décidé de s’engager de manière proactive auprès de l’État malien ».

Depuis l’adoption du nouveau code, aucune communication officielle n’a clarifié la situation des mines en production ou des projets qui disposent déjà de permis d’exploitation minière, toujours selon le site Econfin.

Grâce aux dispositions du code minier, l’Etat malien a obtenu une participation allant jusqu’à 30 % dans la première mine de lithium du pays, il s’agit du projet de lithium de Goulamina. Le site d’information économique panafricaine a, par ailleurs rapporté que « le canadien Allied Gold a aussi annoncé le 3 septembre un accord de principe avec les autorités, prévoyant l’application du nouveau code à sa mine d’or Sadiola. »

Cette dernière est en production depuis plusieurs décennies, mais a récemment fait l’objet d’une demande de renouvellement de permis minier pour 10 ans.

Mohamed Camara / Malikonews.com

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