Il a aussi « rappelé l’importance pour la France du partenariat privilégié qu’elle entretient avec le Tchad », a souligné l’Élysée.
Les deux dirigeants ont aussi « évoqué l’importance des prochaines étapes qui permettront de parachever le cycle de transition » au Tchad après l’élection en mai d’Idriss Déby Itno à la présidence, trois ans après avoir pris le pouvoir à la tête d’une junte militaire.
Le Tchad est l’une des dernières pièces manquantes au puzzle que Moscou essaie de construire dans le Sahel, ex-sphère d’influence de la France mais dont l’armée s’est fait expulser au profit de la Russie dans trois pays.
Paris entretient encore au Tchad un millier de soldats et a récemment réaffirmé son intention d’y maintenir une présence militaire, mais « redimensionnée » à la baisse.
Emmanuel Macron a aussi précisé que « la France poursuivrait ses efforts pour venir en soutien du Tchad en cas de catastrophes climatiques, comme elle l’a fait lors des (récentes) inondations ».
Ces inondations ont fait plus de 500 morts au Tchad depuis juillet et plus de 1,7 million de personnes sont affectées.