Secteur minier : le ministre fait le point des actions initiées par le gouvernement

Secteur minier : le ministre fait le point des actions initiées par le gouvernement. © Ministère des mines

Lors d’une interview accordée au quotidien national, l’Essor, le patron du département des mines, Amadou Keita a abordé plusieurs sujets, ce lundi 30 septembre. Il est revenu sur la vision gouvernementale derrière le code minier de 2023, l’opérationnalisation de la Société de recherche et d’exploitation des ressources du Mali – Sorem et le processus d’installation d’une usine d’affinage d’or au Mali en coopération avec la Russie, notamment.

Le ministre Keita a rassuré lors de son entretien avec nos confrères de l’Essor, que «les chantiers de réformes dans le secteur des mines avancent », indiquant que «plusieurs entreprises minières s’apprêtent à migrer vers le code de 2023 et elles s’engagent toutes à appliquer les mesures du contenu local ». Il a également soutenu que « notre dispositif se renforce-t-il avec la perspective de la création d’une brigade spéciale des mines et d’un commissariat chargé des activités minières »

Une année après l’adoption de ce nouveau code minier, le ministre des mines affirme que cette réglementation suscite « beaucoup d’espoir qui nous engage, en tant qu’administration » en charge des questions minières, « à travailler à leur applicabilité ». Il estime notamment que le Mali a pris l’option en 2023 d’adopter un nouveau code minier et, « pour la première fois de notre histoire, une loi relative au contenu local »

Concernant le démarrage de la Sorem dont l’opinion juge le début des activités  «timide », le premier responsable du secteur des mines indique que « c’est un constat qui ne prend pas toujours en compte le contexte dans sa globalité et les actions en cours pour permettre à la Sorem de faire face aux défis du moment ».

Après avoir évoqué les travaux de recherches effectués par la société, au nord du pays notamment à N’Tahaka et N’Tillit, il a précisé que la Sorem est déjà engagée « à approfondir l’exploration en vue d’une exploitation prochaine des richesses du sous-sol au bénéfice du peuple du Mali »

Le ministre Keïta a, par ailleurs, parlé du projet d’installation de l’usine d’affinage d’or au Mali. A ce sujet, il a souligné que « ce projet est une des dimensions du partenariat que nous avons avec la Russie dans le secteur minier et il se présente comme un tournant décisif dans l’organisation et la gestion de ce secteur ». Avant de déclarer que « l’objectif final de ce processus est que tout l’or produit sur territoire du Mali soit raffiné au Mali dans des conditions optimales».

Pour lui, le processus d’installation de cet espace d’affinage « évolue bien », mais « demande une coopération intense à plusieurs niveaux ». En soulignant que « l’Etat a mis à la disposition de ce projet d’usine d’affinage un espace de 10 hectares et dispose d’un plan de conception sommaire de l’unité »

En ce qui concerne la participation de l’Etat malien et des nationaux au projet de lithium de Goulamina avec 35%, lors de la renégociation du contrat de ce projet, le ministre des mines explique qu’il est important, «de voir au-delà des pourcentages énoncés qui concernent uniquement, l’apport direct du secteur minier, en termes de dividendes, à l’Etat et aux nationaux qui seront actionnaires ».

Mohamed Camara / Malikonews.com

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