Près de 666 sacs de céréales (mil et riz) ont été distribués à 666 veuves des communes de la rive gauche de Bamako, par la cheffe du département de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Coulibaly Mariam Maiga, ce 28 mars, au terrain Sakali de Médina-coura. Cette activité rentre dans le cadre de l’opération « sounkalo solidarité », une initiative des autorités, pour soulager les plus vulnérables durant ce mois béni.
L’opération « Sounkalo solidarité 2024 » continue son bonhomme de chemin, depuis le début du ramadan, avec ses activités à but humanitaire. Ainsi, ce jeudi, le ministre en charge de la famille a présidé une cérémonie de don de vivre aux veuves de Bamako, accompagné par le commissaire à la sécurité alimentaire.
Après ses mots de bienvenue, le coordinateur des chefs de quartiers de la commune 2, Boua Simpara, a remercié les autorités « pour ce geste envers celles qui ont perdu leurs maris. Ceci est un geste de grandeur, d’humanisme et pour apporter le sourire dans ces familles ».
Pour sa part, le représentant de la délégation spéciale gérant les affaires courantes à la mairie de la commune 2, a estimé que cette activité est une « manifestation de solidarité et de partage des autorités envers les plus démunis du pays ».
« Nous sommes contentes de recevoir ces sacs de céréales de la part du patron de la transition. Nous les femmes veuves bénéficiaires de ces dons, remercions les autorités pour cette initiative », a affirmé Maïmouna Dembélé, porte-parole des bénéficiaires.
Par ailleurs, la ministre Maïga, après avoir expliqué le processus de déroulement de cette initiative gouvernementale, est revenue sur « cette remise de dons aux veuves civiles », tout en mettant en honneur la place des femmes dans la société.
« La femme est très généralement le socle de la famille et la famille est le socle de la nation. Tout geste qui s’inscrit à l’endroit d’une famille est un geste salvateur », a-t-elle indiqué. Avant d’évoquer les difficultés qu’éprouvent ces veuves, « nous savons qu’elles ont des charges. Il n’est pas facile de gérer une famille à deux, à plus forte raison si les charges de cette famille-là, doivent revenir à une seule personne qui a des enfants et qui a aussi d’autres choses à faire. »
Mohamed Camara / ©️ Malikonews.com