Neuf (9) personnalités politiques et des anciens responsables militaires, dignitaires dans le régime de lancien Chef de l’État Mohamed Bazoum, sont déchus de leur nationalité nigérienne pour « divers infractions », rapporte un communiqué du secrétariat général du gouvernement, dont copie est parvenue à l’ANP.
« Son Excellence le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de L’ Etat a signé ce jour jeudi 10 octobre 2024, un décret portant déchéance de la nationalité de certaines personnes pour diverses infractions prévues et sanctionnées par la loi », précise le communiqué.
Cette déchéance, explique le texte du gouvernement de la transition, est actée « conformément à l’ordonnance n° 2024-43 du 27 août 2024, instituant un fichier des personnes, groupes de personnes ou entités impliqués dans des actes de terrorisme ou dans toutes autres infractions portant atteinte aux intérêts stratégiques et/ou fondamentaux de la Nation ou de nature à troubler gravement la tranquillité et la sécurité publique et fixant les modalités d’inscription et de retrait ainsi que les effets y relatifs, modifiée et complétée par l’ordonnance n° 2024-46 du 07 octobre 2024 ».
Il s’agit de : RHISSA AG BOULLA, né le 1er janvier 1957 à Iférouane (Arlit), fils de OYAHID AG BOULLA et de TCHILIWATT ; PAGOUI HAMIDINE ABDOU, né le 1er janvier 1973 à Ingall (Agadez), fils de PAGOUI HAMIDINE et de AZIZA ; de AMADOU NGADE HAMID, né le 30 juin 1981 à Niamey, fils de AMADOU NGADE et de HADIZA NOMA KAKA ; de ABDOUL KADER MOHAMED, né le 06 avril 1973 à Agadez, fils de ABDOUL KADER et de FATI ; de ABOU MAHAMADOU TARKA, né le 07 avril 1950 à Belbédji/Zongo, fils de ABOU et de FATIMA dite Titi ; de DAOUDA DJIBO TAKOUBAKOYE, né le 27 novembre 1975 à Latakabia (Kollo), fils de DAOUDA et de AISSATOU ; de KARINGAMA WALI IBRAHIM, né le 29 août 1963 à Zinder, fils de KARINGAMA WALI et de RAHAMOU ; de HAROUNA GAZOBI SOULEYMANE, né le 10 janvier 1974 à Malbaza, fils de HAROUNA GAZOBI et de ZOULEHATOU et MOUSSA MOUMOUNI, né le 1er janvier 1985 à Tchibba Tombo, fils de Moussa et de HAMSA.
« Les personnes ci-dessus citées sont soupçonnées notamment de mener des activités susceptibles de perturber la paix et la sécurité publiques ; d’intelligence avec une puissance étrangère, en vue de l’engager à entreprendre des hostilités contre lEtat, en lui fournissant les moyens, en facilitant la pénétration des forces étrangères sur le territoire nigérien, en ébranlant la fidélité des armées ou de toute autre manière ; de complot contre l’autorité de l’Etat et de la trahison ; de participation à une entreprise de démoralisation de l’armée ou de la nation ayant pour objet de nuire à la défense nationale et de diffusion de données ou de propos de nature à troubler l’ordre public », détaille le communiqué du gouvernement.
Source : Agence nigérienne de presse
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