Mali : une quarantaine de femmes formées en taillage de pierres fines et précieuses

Une quarantaine de femmes formées en taillage de pierres fines et précieuses. © Ministère des mines

Dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes célébrée le 8 Mars, le ministre des mines, Dr Amadou Keïta, était à l’unité de taillage des pierres fines et précieuses du bureau d’expertise de l’évaluation et de certification des diamants bruts, ou une quarantaine de femmes y suivent une formation depuis plusieurs jours

Ces femmes de différents âges sont venues de l’association des femmes minières du Mali, (FAMINA) de la fédération des femmes minières du Mali, (FEMINA) et de l’Alliance pour la recherche et le développement intégré (ARDI). Elles renforcent leur capacité, pour d’autre, aux techniques de taillage, de polissage et de sertissage des pierres précieuses et fines en vue de permettre leur autonomisation à travers la création d’entreprise ou d’activités génératrices de revenus.

Au Mali les pierres sont rarement utilisées dans la bijouterie alors qu’il existe un potentiel important de pierres fines et de nombreux bijoutiers. Ce manque de valeur ajoutée sur nos pierres est dû au manque de formations des acteurs du secteur et de l’inexistence d’une stratégie réelle de promotion de la filière pierres fines. Les pierres précieuses ou fines du Mali sont exportées par des commerçants ou des associations faîtières sans une connaissance réelle de pierres et leurs valeurs marchandes

Le bureau d’expertise, d’évaluation et de certification de diamant brut (BEEC), l’une des structures de l’Etat spécialisées en gemmologie entend ainsi contribuer à la promotion et au développement des autres pierres précieuses et fines grâces à l’appui financier de son partenaire, le projet de gouvernance du secteur minier (PGSM). L’objet de cette formation vise après la phase d’identification et d’évaluation des pierres précieuses et fines du Mali à appuyer la phase de transformation. A la fin de la cérémonie, le ministre Amadou Keïta a exprimé l’importance que son département accorde à cette initiative visant à contribuer à l’autonomisation des femmes à la création d’emploi mais également de richesse. Il s’agit de mobiliser toutes les énergies pour le bien-être de la femme indispensable à l’épanouissement de notre pays.

Aissata Traoré / Stagiaire / ©️ Malikonews.com

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