Le Conseil national de transition (CNT) a ouvert, ce lundi 6 octobre, sa session ordinaire d’octobre, conformément aux dispositions constitutionnelles régissant la rentrée parlementaire budgétaire. La cérémonie solennelle, présidée par le colonel Malick Diaw, président du CNT, s’est tenue en présence du Premier ministre, le général Abdoulaye Maïga, symbolisant la solidité des relations entre le gouvernement et l’institution parlementaire.
L’événement a également enregistré la participation de délégations parlementaires de haut niveau issues des pays membres de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES). Parmi elles, figuraient Mamadou Harouna Djingarey, président du Conseil consultatif de la Refondation du Niger, et Dafidi David Lompo, vice-président de l’Assemblée législative de transition du Burkina Faso.
Dans leurs interventions respectives, les deux responsables ont salué la portée historique et fraternelle de cette session, soulignant qu’elle incarne l’unité, la solidarité et la volonté commune des peuples du Sahel de bâtir un espace confédéral fort, fondé sur la souveraineté, la dignité et le progrès partagé.
Dans son discours d’ouverture, le président Malick Diaw a adressé ses remerciements au Premier ministre Abdoulaye Maïga pour l’excellence du partenariat entre le CNT et le gouvernement. Il a également salué les succès diplomatiques récents du chef du gouvernement, notamment la qualité de son intervention à la 80ᵉ session annuelle de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Le président du CNT a par ailleurs mis en exergue les avancées notables dans la construction de la Confédération des États du Sahel, présentée comme une alternative crédible et un espace de stabilité, de sécurité et de développement partagé.
Rendant hommage aux Forces armées maliennes (FAMa) et à leurs homologues de l’AES, Malick Diaw a salué leurs succès sur le terrain de la lutte contre le terrorisme. Il a également exprimé sa solidarité envers les opérateurs économiques victimes des attaques terroristes, tout en félicitant les autorités pour l’organisation réussie des célébrations du 22 septembre et du Maouloud.
Cette rentrée parlementaire d’octobre 2025 marque ainsi un tournant majeur dans la vie institutionnelle du Mali. Elle traduit la maturité du processus de refondation nationale et l’enracinement des valeurs de souveraineté, de stabilité et de développement durable.
Les travaux de cette session seront consacrés à l’examen du projet de loi de finances 2026, à la consolidation des acquis institutionnels et au renforcement des mécanismes de gouvernance publique, dans un esprit de transparence, de rigueur et de responsabilité partagée.
Les allocutions et échanges ont mis en avant la dimension stratégique de cette session, réaffirmant la cohésion et la résilience des peuples du Sahel, unis dans la construction d’un avenir commun fondé sur le travail, la justice sociale et la souveraineté pleine et entière.
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