Inculpé pour ‘’incitation à la violence’’ et ‘’trouble à l’ordre public’’, imam Bandiougou Traoré a été libéré ce lundi 11 mars dans la matinée. Le délibéré du tribunal a abouti à sa condamnation à 18 mois d’emprisonnement dont 2 mois ferme et 16 mois avec sursis. Ayant déjà purgé sa peine de deux mois fermes, le prêcheur a retrouvé sa famille, a-t-on appris.
Le mois de ramadan commence sous de bons auspices pour l’imam de Bandiougou Traoré. Le 1er jour du mois sacré du calendrier musulman coïncide avec la libération de ‘’homme de Dieu’’ après avoir passé deux mois sous mandat de mandat à la prison centrale de Kénioroba, à une centaine de kilomètres de Bamako.
Comparu ce matin devant le tribunal du pôle spécialisé de la lutte contre la cybercriminalité, le prêcheur a écopé d’une peine d’emprisonnement de 18 mois dont deux mois ferme et 16 mois avec sursis et une amende de 500 000 FCFA. Selon nos informations, le parquet avait requis 18 mois dont 6 mois avec sursis et 12 mois fermes.
Pour rappel, L’imam Bandiougou Traoré avait été placé sous mandat de dépôt, le jeudi 4 janvier passé, pour ‘’incitation à la violence’’ et ‘’trouble à l’ordre public’’. Dans une vidéo virale, le jeune imam s’est montré critique contre l’initiatrice d’un événement culturel. Selon lui, la somme engloutie dans cette ‘’gabegie’’ aurait pu servir à d’autres fins notamment la réhabilitation certains axes routiers. En outre, il avait également dénoncé la crise énergétique qui sévit dans le pays. Cette libération de Bandiougou Traoré intervient une semaine après de Chouala Bayaya Haidara, un autre prêcheur inculpé en décembre dernier pour les mêmes raisons.
Adama Tembely/Malikonews.com
