Les syndicats des chauffeurs du Mali ont signé, ce jeudi 13 novembre, un protocole d’accord avec le gouvernement au cours d’une cérémonie officielle tenue à Bamako. L’événement s’est déroulé sous la présidence des ministres en charge du Travail et du Dialogue social, des Transports, ainsi que de la Santé et du Développement social.
Cette rencontre, marquée par un climat fraternel et constructif, faisait suite à la réunion tenue la semaine dernière entre les représentants syndicaux et le Premier ministre. Elle a permis d’examiner en profondeur les doléances présentées par les chauffeurs.
Six points majeurs au cœur des discussions
Les revendications des syndicats portaient sur six axes essentiels : la prise en charge des apprentis et des chauffeurs blessés dans l’exercice de leur fonction ; l’appui aux enfants des chauffeurs et apprentis décédés lors d’attaques terroristes ; l’immatriculation des chauffeurs à l’INPS et à l’AMO ; la mise en place d’une convention collective dédiée aux chauffeurs ; le traitement de la situation des camions immobilisés à Kati et des conteneurs en souffrance dans divers ports ; et la résolution du problème de l’anneau Sotrama.
Des engagements gouvernementaux salués
Le gouvernement a répondu favorablement à l’ensemble de ces préoccupations. La ministre de la Santé et du Développement social a notamment annoncé que les orphelins des chauffeurs bénéficieront désormais du statut de pupilles de la Nation. Elle a également assuré que les chauffeurs blessés seraient pris en charge par l’ANAM, une décision largement accueillie comme un soulagement par les syndicats.
Concernant l’immatriculation à l’INPS et à l’AMO, ainsi que l’élaboration d’une convention collective, le ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social a indiqué que des mesures concrètes sont en cours. Un atelier national sera prochainement organisé afin d’élaborer un document consensuel, dont les recommandations seront transmises aux autorités compétentes.
Des mesures pour les véhicules bloqués et les conteneurs en souffrance
Sur la question des camions stationnés à Kati et des conteneurs bloqués dans les ports de transit, la ministre des Transports et des Infrastructures a fourni des éclaircissements. Elle a assuré que les premières mesures sont déjà engagées et que des missions seront dépêchées dans plusieurs ports de la sous-région afin de trouver des solutions durables pour les conteneurs maliens toujours en souffrance.
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