Le syndicat national des travailleurs de l’enseignement privé catholique du diocèse observe depuis vendredi 9 février une grève de 144h sur toute l’étendue du territoire national. Dans une lettre adressée au directeur national de l’enseignement privé catholique, les enseignants déplorent la non satisfaction de plusieurs points de revendication.
Le torchon brûle entre les enseignants privés catholiques et le gouvernement. Depuis vendredi, c’est arrêt total du travail dans les écoles privées catholiques du diocèse. Cette situation va continuer jusqu’au vendredi 16 février s’il n’y a pas eu satisfaction des doléances. Dans une correspondance, le secrétaire général du comité SYNTEC, Kalifa Raymond Kamaté, fait savoir que le bureau exécutif national du comité syndical, a décidé de ‘’faire observer par ses militants une grève de 144h allant du vendredi 9 février 2024 au vendredi 16 si leurs points de revendications ne sont pas satisfaits’’.
Les enseignants grévistes réclament, l’ouverture de leur droit à l’assurance maladie obligatoire et le paiement des allocations familiales en retard. Ils revendiquent également le paiement intégral de leur salaire de janvier 2024 au plus avant le 10 février. En outre, ils demandent le paiement de leur prime à compter de 2024 ainsi que la révision de l’âge de départ à la retraite en adéquation avec celui de leur camarade du public.
En cas de non satisfaction de ces points de revendications, les syndicats envisagent d’autres actions en vue d’avoir gain de cause.
Adama Tembely/ ©️ Malikonews.com
