Le Centre de coordination et de gestion des crises a lancé cette alerte, ce jeudi 26 septembre, à travers un communiqué, « la situation hydrologique sur le long des fleuves Niger et Bani est marquée par la poursuite de la montée des niveaux d’eau »
Le centre a, cependant, expliqué dans sa note que « la tendance actuelle est caractérisée par une hausse exceptionnelle ». « Les seuils d’alerte ont été atteints et dépassés dans certaines localités, ce qui provoque déjà des débordements des eaux du cours normal par endroits », souligne-t-il.
Les seuils d’alerte sont dépassés notamment à Banankoro, Kénioroba, Bamako, Ké-Macina, Bélény Kegni (San), Sofara et Mopti.
Les autorités ont par ailleurs mis certaines localités en « vigilance rouge », à savoir : Bamako, notamment les quartiers Kalaban-coro, « sur toute la partie de la station de pompage de la Somagep », Djicoroni para, Badalabougou « sur toute la zone située entre le palais de la culture et l’ancienne ambassade du Sénégal », Cité du Niger « surtout la zone de l’hôtel Mandé », Sotuba zone industrielle, corniche du cinquantenaire, « alentour de la brigade fluviale ».
Koulikoro est également concerné par cette vigilance rouge, « la partie avale de la brigade fluviale » de la ville et « le village de Diarrabougou », pour Ségou, c’est « le village de Sekoro et le quartier Somono » qui sont concernés. A San, les localités de Bélény Kegni et Goukoro, sont aussi exposées. Concernant Djenné, les secteurs de « Touara, Sy et Soala » sont concernés par l’alerte. A Mopti ville, « la zone périphérique de la confluence Bani/Niger », Diré, Tombouctou « Koryouma », Banankoro, Ké-macina et Diafarabé, sont toutes mises en vigilance rouge.
Le ministre de la sécurité et de la protection civile a, ainsi invité « les populations à l’évacuation des zones riveraines car la montée continue et les apports d’eaux sont très importants »
Mohamed Camara / Malikonews.com