Le président de la commission de rédaction de l’avant-projet de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, Ousmane Issoufi Maïga a rencontré, lundi 22 juillet les autorités et légitimités traditionnelles et les confessions religieuses de Bamako. La rencontre qui s’est tenue au centre international de conférences de Bamako – CICB visait pour la commission à donner des explications, des documents et recueillir leurs suggestions.
“Des échanges fructueux”. C’était le maître mot aux termes de la rencontre entre la commission de rédaction de l’avant-projet de la charte pour la paix et la réconciliation nationale et les forces vives de la nation. Des chefs de quartier, des communicateurs traditionnels, des chasseurs et représentants des confessions religieuses du district de Bamako qui y ont pris part témoignent d’un moment empreint de courtoisie et de fraternité.
Selon Ousmane Issoufi Maïga, il fallait d’abord avoir l’onction et les bénédictions de ces autorités et légitimités traditionnelles et confessions religieuses afin que l’initiative du colonel Assimi Goïta soit couronnée de succès pour le bonheur du pays. Car, poursuit-il, elles demeurent l’incarnation de la sagesse dont le peuple a besoin pour retrouver le repère et certifier la riche et variée culture malienne. L’ancien premier ministre a apprécié la qualité des débats, “il ne saurait en être autrement eu égard à vos sens élevés de la patrie et à votre engagement constant sans faille pour la défendre partout, en tout lieu et en toute circonstance”.
Celui qui est surnommé Pinochet a ajouté qu’il est convaincu que “la commission de rédaction, au terme des échanges, bénéficiera de cette même sollicitude et disposera d’une importante somme de propositions à explorer pour offrir au peuple malien un document de référence pour toutes les initiatives de paix, de réconciliation, de cohésion sociale et de vivre-ensemble”.
Les échanges ont permis aux forces vives de formuler des propositions et des suggestions à travers un questionnaire qui leur a été remis.
L’élaboration d’une charte pour la paix et la réconciliation nationale.
Par décret, le président de la transition conformément à une recommandation du dialogue inter-Maliens a créé la commission de rédaction de l’avant-projet de la charte nationale pour la paix et la réconciliation. L’ancien premier ministre, M. Maïga a été choisi par le chef d’état pour présider ladite commission pour ses expériences après la “réussite” du dialogue inter-Maliens qu’il a piloté.
Cette commission est chargée d’élaborer l’avant-projet de texte de la charte devant constituer le document de référence pour toutes initiatives, actions et activités qui concourent à la sécurité, à la paix, à la réconciliation nationale, à la cohésion sociale et au vivre-ensemble au Mali. Dans le cadre de sa mission, elle a envisagé des rencontres dont celle-ci est la première de cette série.
Adama Tembely/Malikonews.com