L’ancien vice-président du CNT malien, a été libéré le 13 novembre 2025 après avoir purgé un an de prison pour des propos critiques envers le gouvernement burkinabé.
Issa Kaou N’Djim, ancien vice-président du Conseil National de la Transition (CNT) au Mali, a retrouvé la liberté le 13 novembre 2025 après avoir purgé une peine d’un an de prison. Sa libération fait suite à une condamnation pour des propos tenus à l’encontre du gouvernement burkinabé dans une émission télévisée.
Incarcéré en novembre 2024, Issa Kaou N’Djim avait été arrêté suite à des accusations d’ « offense à un chef d’État étranger » et d’ « injures par le biais d’un système d’informations ».
Lors de l’émission, il avait critiqué le pouvoir militaire du Burkina Faso, en qualifiant certains membres du gouvernement burkinabé de « manipulant » des tentatives de coup d’État et de déstabilisation. Ces déclarations avaient choqué les autorités maliennes et entraîné son arrestation, suivie d’une condamnation à deux ans de prison, dont un an ferme.
Issa Kaou N’Djim n’en était pas à sa première condamnation. En décembre 2021, il avait déjà été sanctionné par la justice malienne à six mois de prison avec sursis pour « atteinte au crédit de l’État ».
Bien qu’ayant été un acteur clé dans les événements politiques du Mali, en tant que porte-parole de l’imam Mahmoud Dicko lors des manifestations contre l’ex-président Ibrahim Boubacar Keita en 2020, sa carrière a connu un tournant après avoir soutenu le pouvoir de transition au Mali.
Cette prise de position lui a valu la vice-présidence du CNT, avant de perdre en influence après ses prises de position controversées sur la politique régionale, notamment vis-à-vis du Burkina Faso.
Avec Apanews
