Le Premier ministre, le général Abdoulaye Maïga, a présidé ce lundi 15 septembre, la cérémonie officielle de lancement de la quatrième édition de la Semaine Nationale de la Réconciliation, un rendez-vous désormais inscrit dans l’agenda national grâce à la Loi d’Entente nationale adoptée en 2019.
Placée cette année sous le thème : « Héritage culturel : facteur de paix et de cohésion sociale dans l’espace AES », cette édition met en lumière la richesse des traditions et des valeurs partagées par les peuples du Mali, du Burkina Faso et du Niger, membres de la Confédération des États du Sahel (AES).
Un retour aux racines pour bâtir l’avenir
Dans son discours d’ouverture, le Chef du gouvernement a souligné que le choix de ce thème vise à « rappeler l’importance des valeurs, des normes, des symboles et des récits qui constituent la mémoire collective et l’identité commune » des populations de la région.
Il a mis en avant des pratiques traditionnelles telles que le « sinakounya », le « siguignogonya », le « bouranyan » ou encore le « nimogoya », des mécanismes ancestraux de régulation sociale et de résolution pacifique des conflits. Ces traditions, a-t-il insisté, « sont des leviers puissants pour renforcer la cohésion sociale et construire une paix durable ».
Mobilisation nationale pour la paix
Prévue du 15 au 21 septembre 2025, la Semaine nationale de la réconciliation se veut un moment de sensibilisation, de dialogue et de mobilisation autour des enjeux et des défis liés au vivre-ensemble.
Au programme : des activités éducatives, socio-culturelles, artistiques, sportives et mémorielles destinées à promouvoir le patriotisme, le civisme et la culture de la paix. L’objectif est également de vulgariser les instruments juridiques et institutionnels qui soutiennent le processus de réconciliation et d’impliquer toutes les composantes de la société, y compris les partenaires internationaux.
Un message d’espoir et de responsabilité
En clôturant son allocution, le Premier ministre a lancé un vibrant appel à la population malienne : « Le chemin de la réconciliation et de la paix est long, certes, et les défis sont immenses, mais avec notre volonté commune, la réconciliation est à notre portée et la paix est possible. Que la recherche de la paix et de la concorde soit notre comportement de tous les jours. »
Cette semaine, a-t-il poursuivi, doit être un moment privilégié pour se parler, dialoguer, se comprendre et se pardonner, afin de poser les bases d’un Mali réconcilié et tourné vers l’avenir.
MalikoNews.