La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d’extension (CITES) a pris une décision, en mars 2022, de suspension du commerce de bois de rose dans toute la sous-région de l’Afrique de l’Ouest, à cause de la forte pression sur l’espèce.
Si l’on se fie à Doudou Seck, chef division gestion de la faune et de la flore à la direction des Eaux et forêts et au point focal de la CITES au Sénégal, la réglementation est entrée en vigueur en juin 2022 et il faut un avis de commerce non préjudiciable avec toute possibilité d’exportation.
A ce jour aucun pays de l’espace ne remplit les conditions requises pour exporter du bois de rose, le 10 août 2022, les autorités sénégalaises sévissent et mettent la main sur 124 centenaires de bois de rose malien. Le point focal de la CITES a ordonné cette vaste opération qui a failli envenimer les relations diplomatiques entre les deux pays voisins, ont relayé nos confrères du site d’information actu221.net.
De son côté, le quotidien Enquête, informe que l’État malien a dû intervenir et peser de tout son poids pour arriver à faire lever la saisie. Ils ont usé de toutes les voies et tous les subterfuges pour faire fléchir les autorités sénégalaises, nonobstant les réticences des responsables des eaux et forêts, en particulier du point focal la CITES très à cheval sur les textes.
Par ailleurs, selon les estimations des experts contactés par le consortium, jusqu’en juin 2022, une bonne partie du bois malien, à l’instar des autres produits de ce pays non côtier, passait par le port de Dakar. Un contenaire de bois fait environ 27 tonnes. Il est vendu sur le marché à environ 450 000 FCFA la tonne, a fait valoir actu221.net.
Moctar FICOU / VivAfrik
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