Arrêté le 16 novembre 2024, l’écrivain franco-algérien Boualem Sensal, condamné à cinq ans de prison, vient de bénéficier d’une grâce présidentielle. Cette décision marque un tournant inattendu dans une affaire qui avait suscité une vive émotion dans les milieux intellectuels et diplomatiques.
Selon des sources proches du dossier, malgré les efforts diplomatiques de la France, c’est l’intervention de Berlin, par une requête formulée en début de semaine, qui aurait été déterminante dans l’octroi de cette grâce.
Les autorités algériennes n’ont pas encore commenté officiellement la décision, mais plusieurs observateurs y voient un geste d’apaisement à l’égard de l’Union européenne, dans un contexte marqué par des tensions politiques et judiciaires.
L’écrivain, connu pour ses prises de position critiques à l’égard du pouvoir, devrait être libéré dans les prochains jours. Ses proches ont exprimé leur soulagement et ont salué une issue « porteuse d’espoir » pour la liberté d’expression dans la région.
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