Ce sommet, auquel seront invités tous les chefs d’Etat et de gouvernement du continent africain, tranchera donc avec le dernier organisé à Montpellier, en France, en 2021, où Emmanuel Macron avait privilégié la société civile et qui avait donc eu lieu sans les dirigeants africains. Des représentants de la société civile et du secteur privé seront toutefois aussi conviés au Kenya.
Le dernier sommet classique a eu lieu à Bamako, au Mali, en 2017, le rendez-vous de 2020 à Bordeaux ayant dû être annulé en raison de la pandémie de Covid-19.
Les thèmes de la réunion de Nairobi seront le défi climatique, « la préservation de l’environnement », « la réforme de l’architecture financière internationale » et la promotion d’un « multilatéralisme inclusif » qui prenne mieux en compte l’Afrique, selon un communiqué conjoint.
Les présidents kényan et français « sont fortement mobilisés » sur ces sujets, notamment au sein du Pacte de Paris pour le peuple et la planète lancé en 2023 et qui a fait l’objet d’une réunion de suivi mercredi à New York.
Lancés en 1973, ces sommets se tiennent alternativement en France et dans un pays africains. Mais c’est la première fois qu’une édition est prévue dans un Etat non-francophone, signe d’une diplomatie française qui se tourne de plus en plus vers d’autres partenaires sur le continent, alors qu’elle est en crise dans plusieurs de ses anciennes colonies, notamment au Sahel.
Avec AFP