Mercredi, M. Embalo, dont l’élection a été contestée par ses opposants, a déclaré qu’il ne briguerait pas un second mandat après celui qu’il exerce actuellement, qui court jusqu’en 2025.
Mais lors d’une réunion dimanche de son parti, le Madem G15, il a indiqué qu’il était possible qu’il change d’avis.
« J’avais déclaré que je ne serai pas candidat à un second mandat à la suite des conseils de mon épouse et de ma famille, et si vous pensez que je dois revenir sur ma décision, et bien je suis entièrement à votre disposition. Car je suis l’un des vôtres ! » a déclaré M. Embalo devant des militants enthousiastes.
M. Embalo, 51 ans, a prêté serment pour un mandat de cinq ans en février 2020. La communauté internationale a fini par approuver son élection, mais le résultat a été contesté pendant des mois, même après son investiture.
Son principal opposant, Domingos Simoes Pereira, refuse de reconnaître la victoire de son adversaire, qu’il juge frauduleuse.
Cette ancienne colonie portugaise d’environ deux millions d’habitants est notoirement instable, après une série de coups d’état militaires ou politiques depuis son indépendance en 1974.
Ce pays d’Afrique de l’Ouest est l’un des plus pauvres du monde et a été classé 158ème sur 180 pays dans l’indice de perception de la corruption 2023 de l’ONG Transparency International.
Avec AFP