Sur proposition du ministre de la réconciliation, de la paix et de la cohésion nationale, le conseil des ministres en sa session du mercredi passé a opté pour la création du centre pour la promotion de la paix et de l’unité au Mali. Ce centre aura pour mission d’entreprendre des recherches relatives à la conservation de mémoire des violations graves des droits de l’Homme commises lors des crises au Mali depuis 1960.
Il s’agit d’un centre sous la forme d’un établissement public à caractère scientifique et technologique qui permettra de concevoir et de mettre en place des programmes de recherches, de formation des citoyens et autres manifestations scientifiques sur la promotion de la paix et la non répétition des conflits. Il ouvre la voie à des initiatives pouvant permettre de construire le tissu social pour un vivre ensemble harmonieux, de contribuer à la cohésion et à la réconciliation nationale et de consolider la paix durable au Mali.
Les projets de texte adoptés en conseil des ministres sur proposition du ministre de la réconciliation, le colonel major Ismaël Wagué créent le centre pour la promotion de la paix et de l’unité avec pour mission d’entreprendre des recherches relatives à la conservation de mémoire des violations graves des droits de l’Homme commises lors des crises au Mali depuis 1960.
Les raisons évoquées
L’idée de la création de ce centre fait suite à un constat lié ‘’ aux graves crises, notamment les rébellions, les violences politiques et les conflits inter ou intra communautaires qui ont créé chez le citoyen en général et les victimes en particulier, un énorme besoin de justice et de réparation, de fixer ces faits dans la mémoire collective nationale et internationale et d’obtenir de l’Etat une garantie de leur non répétition’’.
Pour le gouvernement, en vue de préserver la mémoire historique des périodes de violence et de répression, des initiatives éducatives indispensables ont été envisagées pour permettre d’établir une mémoire publique qui sert de bastion contre le déni et la récidive. Dans cette perspective, le gouvernement dit avoir opté pour la justice transitionnelle pour établir la paix, construire le tissu social en vue d’un meilleur vivre ensemble et d’aboutir à la réconciliation nationale.
Selon le communiqué du conseil, l’architecture institutionnelle mise en place à cet effet sera complétée pour une meilleure conservation des mémoires collectives en vue de garantir la non-répétition des évènements douloureux avec la création dudit centre pour la promotion de la paix et de l’unité.
Adama Tembely/Malikonews.com