Le Burkina a opté pour le combat pour se libérer des criminels et pour une réelle indépendance

Le Président du Faso Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré. © Présidence du Burkina

Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a indiqué jeudi que son pays a opté pour le combat parce que c’est la seule condition pour être libre et indépendant, soutenant qu’il n’y a pas d’alliance possible avec les terroristes, qui ne respectent aucune règle.

« Nous n’avons pas d’autre choix que de combattre. Et nous avons opté pour le combat parce que c’est par là que nous serons libres et réellement indépendants », a indiqué le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

Le capitaine Ibrahim Traoré déclinait jeudi à Ouagadougou les grands axes de sa politique durant les cinq années à venir aux forces vives de la nation.

Pour le capitaine Traoré, il n’y a pas d’alliance possible avec les terroristes, avec ces criminels et « il faut les combattre. Un point c’est tout ! ».

Il en veut pour preuve le cas de certains villages qui avaient passé des pactes avec les terroristes et qui « refusaient catégoriquement que des forces de défense et de sécurité foulent leur sol parce qu’ils sont en bonne intelligence avec les terroristes ». Ce, malgré les mises en garde de l’armée.

Selon le président Traoré, mal leur en a pris, car « ces criminels, ces voleurs, ces violeurs, ces trafiquants de drogue » ont rompu ces pactes de non-agression en s’en prenant à la population.

« Peu importe ce qu’ils viendront vous dire, les flatteries possibles, le pacte que vous avez signé avec eux, le jour qu’ils décideront, ils viendront vous tuer et mettre fin à ce pacte », a-t-il soutenu.

Il a également déploré le comportement de certaines personnes qui se plaisent à passer dans les domiciles des FDS et VDP pour leur faire comprendre qu’ils avaient « une solution pacifique avec les terroristes ».

« Détrompez-vous, soit nous les combattons, soit ils nous combattent. C’est tout ! », a-t-il insisté.

Car, de son avis, « si nous ne nous battons pas, ils viendront nous chercher chez nous comme dans un poulailler ou dans une bergerie. Chaque matin, ils choisiront qui ils veulent pour aller exécuter sur la place publique pour faire peur aux autres ».

Pour lui, les gens se cachent derrière un soi-disant dialogue ou négociation. « Encore, ils vont vous traîner dans la boue. C’est cela l’objectif de l’impérialisme : que le fléau perdure dans le temps pour que nos États ne soient pas structurés et qu’on continue de profiter de nos richesses », a-t-il déploré.

Il a mis en garde ces individus d’arrêter ces manigances au risque d’aller « combattre eux-mêmes ».

Agence d’information du Burkina

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