Le tribunal de grande instance de la commune I du district de Bamako vient de débouter ce lundi 20 mai, le ministère de l’administration territoriale de sa demande de dissolution du parti, Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance-SADI. Par cet acte, la justice rejette la demande de dissolution du parti formulée depuis quelques mois. Dans une déclaration, le président du parti Oumar Mariko s’est réjoui de cette décision qu’il qualifie de ‘’victoire de la démocratie’’.
Le feuilleton judiciaire engagé contre le parti de l’opposant en exil, Oumar Mariko en vue de sa dissolution a connu son épilogue, pour le moment. Le verdict est tombé ce lundi 20 mai. Le tribunal de la commune I de Bamako a rejeté en jugement la demande de sa dissolution. ‘’C’est une victoire de la démocratie’’, a martelé le président de la formation politique en exil aujourd’hui pour ‘’atteinte au crédit de l’Etat’’. Selon lui, cette ‘’victoire’’ symbolise l’espoir de la justice, ‘’ça veut dire que pour la justice malienne, il y a encore de l’espoir’’.
‘’Une victoire pour la justice’’
Quelques heures après l’annonce du verdict dans le procès pour la dissolution du parti SADI, l’ancien premier ministre Moussa Mara a également réagi via son compte Facebook. Selon lui, ‘’c’est une victoire pour la justice et c’est une victoire pour la démocratie’’. Il a également tenu à, “féliciter tous ceux qui se sont battus pour que justice soit faite. Ce jugement honore notre justice qui demeure la clé de voûte de notre démocratie et un facteur de succès pour le Mali du futur’’.
L’ancien premier ministre en a profité pour ‘’demander aux autorités de ne pas faire appel de ce jugement et de profiter de cette occasion pour revenir sur la mesure liberticide de la suspension des activités des partis politiques et des activités politiques des associations’’.
Rappelons que le 28 décembre dernier, le contentieux général de l’État avait assigné le parti Sadi en justice aux fins de sa dissolution pour des propos tenus par son président. Le chef du parti est accusé de ‘’porter atteinte aux institutions’’. Oumar Mariko avait accusé l’armée malienne en novembre passé d’avoir commis de ‘’crimes de guerre’’. Il avait également dénoncé la reprise des combats contre les groupes armés du nord signataires de l’accord de paix issue du processus d’Alger signé en 2015.
Adama Tembely/©️ Malikonews.com