Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud, dit Al Hassan, est accusé de torture, viols et esclavage sexuel commis dans le contexte de mariages forcés, et de destruction de mausolées à Tombouctou, surnommée « la Perle du désert ».
Le 18 janvier, la Chambre de première instance de la CPI « prononcera son verdict sur une condamnation ou un acquittement » dans l’affaire, a annoncé la juridiction dans un communiqué.
Le jugement sera rendu lors d’une audience publique à 13H00 GMT au siège de la cour, à La Haye, et retransmise en direct sur le site de la CPI.
Le procès de ce ressortissant malien âgé de 46 ans s’était ouvert en 2020.
Cinquante-deux témoins ont été appelés par l’accusation et 22 témoins de la Défense ont comparu en salle d’audience. Les représentants légaux des victimes, représentant 2.196 personnes, ont également appelé deux personnes à témoigner, a précisé la cour.
Sous le joug jihadiste, une vague de destructions s’est abattue en 2012 et 2013 sur Tombouctou, fondée entre le Ve et le XIIe siècle par les tribus touareg et surnommée « la ville des 333 saints » pour le nombre de sages musulmans qui y sont enterrés.
Al Hassan est le deuxième jihadiste malien jugé par la CPI pour la destruction des sanctuaires de Tombouctou, un site inscrit par l’Unesco au Patrimoine mondial de l’humanité. La cour a condamné en 2016 Ahmad Al Faqi Al Mahdi à neuf ans de prison, et réduit sa peine de deux ans en appel en 2021.
Avec AFP