« L’Union européenne a débloqué 5.400.000 euros d’aide humanitaire pour venir en aide aux populations les plus touchées à la suite des inondations dévastatrices au Tchad, au Niger, au Nigeria, au Cameroun, au Mali et au Burkina Faso » indique un communiqué.
Le Niger recevra 1,35 million d’euros, le Nigeria 1,1 million d’euros, le Tchad et le Mali 1 million d’euros, alors que 650.000 et 350.000 euros seront respectivement accordés au Cameroun et au Burkina Faso.
Cette enveloppe s’ajoute aux « 232 millions d’euros d’aide humanitaire déjà alloués à ces pays depuis le début de l’année » poursuit le texte.
Depuis le mois de juillet les pluies diluviennes affectent le continent africain, et « bien plus durement que lors des précédents épisodes d’inondations ».
D’après le dernier bilan du Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha), il y a eu 503 morts et plus d’1,7 million de personnes affectées par les intempéries au Tchad.
Au Niger, où la rentrée scolaire a été décalée, plus d’un million de personnes sont touchées. Selon l’UE, « les précipitations exceptionnelles enregistrées au Mali sont les plus importantes depuis 1967 ».
La semaine dernière, le Programme alimentaire mondial (PAM) qui apporte une assistance alimentaire à 2 millions de personnes dans les zones les plus sinistrées, qualifiait la situation de « préoccupante » alors que les champs et les cheptels ont été emportés par les eaux.
Depuis le début de la saison des pluies au Nigeria, le pays, le plus peuplé d’Afrique, les inondations ont fait 229 morts et forcé plus de 380.000 personnes à fuir.
Au Cameroun, le gouvernement s’inquiétait mi-septembre des risques sanitaires et notamment de la résurgence de maladies hydriques comme le choléra ou le paludisme.
Les inondations ont fait 20 mort et plus de 236.000 sinistrés depuis fin août dans l’extrême nord du Cameroun, selon les derniers chiffres d’Ocha.
L’été 2024 a été le plus chaud jamais mesuré sur la planète, où les records de température s’enchaînent sans faiblir depuis plus d’un an, avec son cortège de canicules, de sécheresses ou d’inondations meurtrières alimentées par le réchauffement climatique.
Avec AFP