C’est ce qu’a révélé la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine dans son indice harmonisé des prix à la consommation du mois d’avril, rendu public, il y a quelques jours. Le rapport de l’institution indique qu’en avril dernier, «la variation mensuelle du niveau global des prix est due principalement à la hausse du niveau des prix des produits des fonctions, produits alimentaires et boissons non alcoolisée (1,6%), logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles (1,4%), transport (3,5%) et communication (2,5%). »
Selon l’IHPC de l’Uemoa, « la volatilité, la variation en glissement annuel du niveau général des prix est portée par les hausses du niveau des prix des produits frais (1,8%) et des hors produits frais et énergies (1,9%) »
Cependant, toujours selon le document, « les produits d’énergie ont enregistré un niveau de prix en baisse de 4,5%. Par rapport à l’origine des produits, la montée du niveau général des prix résulte de l’évolution des prix pour les produits locaux (1,0%) et des produits importés (1,2%). »
« L’analyse selon le secteur de production de l’évolution du niveau global des prix indique qu’elle fait suite à la montée des prix des produits des secteurs primaires (0,7%), du secondaire (1,3%) et du tertiaire (1,6%). Au regard de la durabilité des biens, l’accroissement a été observé au niveau des biens non durables (1,8%) et durables (0,9%) », écrit la commission de l’organisation monétaire dans son rapport.
Ainsi, l’IHPC de l’Uemoa soutient que l’inflation en moyenne annuelle, au Mali est « de 0,1% en avril 2024, soit une chute de 0,2 point de pourcentage par rapport à son niveau de mars 2024 ». Après avoir indiqué qu’en « glissement annuel, la hausse observée en avril 2024 fait suite aux augmentations du niveau des prix des produits pour les fonctions : produits alimentaires et boissons non alcoolisées (0,8%), santé (15,0%), boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants (14,5%), transport (2,8%) et biens et services divers (2,8%) »
L’Indice harmonisé des prix à la consommation de l’Uemoa révèle qu’au Mali, durant le mois d’avril dernier «les postes de consommation ayant le plus contribué à la variation en glissement annuel du niveau global des prix sont les légumes secs et oléagineux (13,1%), pâtisseries, gâteaux, biscuits, viennoiseries (56,6%), et les tubercules et plantain (15,6%). Les médicaments modernes (23,3%), les transports routiers de passagers (163,9%). »
Mohamed Camara / Malikonews.com
