Treize personnes, dont cinq civils, ont été tués dans une attaque armée conduite par des assaillants non-identifiés dans le sud du pays, ont annoncé jeudi les autorités locales.
Une « force extrémiste » a mené une attaque de trois jours dans le district de Segen, dans la région de Konso à partir du 17 août au soir. Les assaillants ont « tué huit policiers et cinq civils », a dit Serawit Dibaba, porte-parole des autorités locales.
« Le groupe extrémiste a fui la zone après avoir commis l’attaque », a-t-il dit à l’AFP.
L’homme a précisé que le groupe était déjà impliqué dans des « crimes divers, y compris des meurtres et incendies criminels ». Selon lui, le même groupe est responsable notamment du meurtre d’un policier le mois dernier.
« Les forces de sécurité patrouillent dans la zone et mènent des opérations contre le reste de la force extrémiste », a-t-il ajouté.
Selon les autorités, les assaillants ont détruit par le feu des bâtiments officiels, dont les bureaux de l’administration, un poste de police, une salle de conférence. Ils ont aussi détruit des générateurs.
Les assaillants ont également volé des équipements hospitaliers et des véhicules officiels.
Des violences meurtrières se sont déjà produites plusieurs fois par le passé dans cette région. Les tensions intercommunautaires en 2022 ont provoqué le déplacement d’environ 37.000 personnes, avait précisé alors un rapport de l’ONU.
Avec AFP
