Le président français Emmanuel Macron entame jeudi à l’Ile Maurice une tournée africaine qui le conduira aussi en Afrique du Sud, au Gabon et en Angola, en vue d’impulser » de nouvelles « dynamiques » avec le continent, a annoncé l’Élysée.
A chaque étape, Emmanuel Macron entend concrétiser une relation renouvelée avec l’Afrique, à rebours de l’héritage de la France coloniale (la « Françafrique »), qu’il avait esquissée lors de son discours de Ouagadougou en 2017.
« L’objectif, comme dans chacun de ses déplacements, est d’impulser des dynamiques et de valoriser le renouvellement de notre relation avec l’Afrique », indique l’Élysée. A l’Ile Maurice, où il devait déjà se rendre en avril avant de repousser sa visite en raison des obsèques du pape François, le chef de l’État Français entend renforcer un partenariat déjà ancien mais un peu « distendu » ces dernières années.
Il ambitionne de « promouvoir, de façon très ferme, le lien de voisinage » avec les deux départements français de La Réunion et Mayotte, en renforçant notamment la coopération sécuritaire au cœur de l’océan Indien, souligne l’Élysée.
Macron se rendra ensuite en Afrique du Sud pour une visite bilatérale, marquée par une étape au mémorial de la lutte contre l’apartheid à Pretoria, et le sommet du G20, samedi et dimanche, à Johannesburg.
Outre une rencontre avec le président Cyril Ramaphosa, il assistera aussi au lancement d’un conseil d’affaires franco-sud-africain sur le modèle de celui qui existe déjà au Nigeria.
Le président français effectuera ensuite une étape importante au Gabon, tout juste sorti de 19 mois de transition politique après le coup d’État qui a conduit à la destitution du président Ali Bongo en 2023.
M. Macron va « saluer le parachèvement de la transition » et « soutenir les (nouvelles) autorités » au Gabon, rapporte l’Élysée.
Il achèvera sa tournée lundi en Angola, où se tiendra un sommet Union européenne–Union africaine. Cette rencontre vise à faire le point sur les progrès de la stratégie européenne “Global Gateway”, lancée en 2021 pour financer des infrastructures africaines à hauteur de 150 milliards d’euros.



