Dans une note publiée, ce jeudi 25 janvier, l’organisation ouest-africaine a évoqué des “problèmes techniques” de l’avion que sa commission avait affrété, « le vol spécial devant conduire la délégation d’Abuja à Niamey n’a pu être effectué ». Alors que le chef du gouvernement nigérien avait dénoncé « la mauvaise foi » de l’organisation, ce jeudi, lors d’une conférence de presse en compagnie du chef de la diplomatie togolaise.
Le premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, avait déploré ce jeudi la « mauvaise foi » de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (CEDEAO), après l’échec d’une mission de négociation attendue à Niamey, à laquelle seul le Togo a répondu présent. Dans la foulée de cette annonce du Niger, la Cédéao a informé dans un communiqué des « problèmes techniques » de l’avion affrété pour sa délégation qui « devait séjourner à Niamey le 25 janvier 2024 ».
« La délégation de la communauté a passé toute la journée de jeudi à l’aéroport d’Abuja, prête à se rendre à Niamey. Malheureusement, en raison de problèmes techniques de l’avion que la commission avait affrété, le vol spécial devant conduire la délégation d’Abuja à Niamey n’a pu être effectué », a-t-elle indiqué.
La Cédéao a donc présenté « ses regrets aux autorités nigériennes » et a fait part de sa « détermination à trouver une nouvelle date en vue de reprogrammer la mission dans les plus brefs délais ».
La task force présidentielle
Cette mission de négociation est confiée à la Task Force présidentielle mis en place par la Conférence des Chefs d’Etats et de gouvernement de la Cédéao, en accord avec les autorités nigériennes, une mission composée des ministres des affaires étrangères du Togo, du Bénin et de la Sierra Léone, qui devait séjourner à Niamey ce jeudi.
Le chef du gouvernement nigérien avait regretté l’échec de cette mission hier, « il y a une mauvaise foi de cette organisation et probablement des pays qui sont derrière »
L’organisation sous-régionale a réaffirmé son engagement pour trouver « un règlement négocié aux problèmes politiques dans la sous-région ».
Mohamed Camara / ©️Malikonews.com