Oumar Hamadoun Dicko, ancien député et ex-ministre du Dialogue social, du Travail et de la Fonction publique, s’est éteint ce mardi à Abidjan à l’âge de 71 ans. Avec sa disparition, le Mali perd l’un de ses esprits les plus brillants et l’une de ses voix les plus constantes en faveur du dialogue et de la bonne gouvernance.
Né en 1954, à Diona (Région de Mopti), Oumar Hamadoun Dicko s’était imposé très tôt comme une figure respectée de la scène politique et intellectuelle malienne. Diplômé en sciences politiques et en droit international de l’Université Laval, au Canada, il alliait une solide formation académique à une vision profondément humaniste de l’action publique.
Membre influent du Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD), M. Dicko a marqué la vie politique par son sens de la concertation et son engagement constant pour la stabilité institutionnelle. En sa qualité de ministre des Maliens de l’Extérieur, il avait notamment initié et organisé le Premier Forum de la Diaspora en 2003, un événement majeur salué pour avoir renforcé les liens entre le Mali et ses ressortissants à l’étranger.
Depuis 2012, il présidait le CESAM, un cabinet d’études et de management, où il continuait d’apporter son expertise sur les questions de gouvernance et de développement.
Homme de rigueur, de conviction et de patriotisme, Oumar Hamadoun Dicko laisse derrière lui l’image d’un serviteur de l’État dévoué, fidèle à ses principes et à son pays. Sa disparition suscite une vive émotion dans le monde politique et au sein de la société civile, qui saluent unanimement la mémoire d’un homme de dialogue et de raison.
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