Des migrants clandestins maliens, en route vers l’Espagne, interpellés par les autorités sénégalaises

En voulant rallier l’Espagne par l’océan, une cohorte de migrants venus du Mali ont été arrêtés par les autorités sénégalaises, la semaine dernière, selon “studio tamani”. Les responsables de l’association malienne des expulsés – AME, mènent déjà des démarches pour faciliter leur retour dans de bonnes conditions.  

L’immigration clandestine est un défi international, les pays européens pèsent de tous leurs poids pour contrer cette pratique. En effet, selon une étude du centre américain de recherches « Pew Research Center », « l’immigration clandestine s’est développée de manière constante et concerne tous les pays occidentaux ». Il a notamment précisé que, « l’Europe comptait en 2017 entre 3,9 et 4,8 millions d’étrangers illégaux. Avec chacun 1,2 million d’illégaux dans la fourchette haute, l’Allemagne et le Royaume-Uni accueillent la moitié des clandestins. En ajoutant l’Italie et la France, 70% des illégaux vivent dans ces quatre pays qui représentent la moitié de la population totale européenne.  La France compterait 400 000 étrangers illégaux sur son sol, dont 38 000 en attente d’une décision quant à leur statut de demandeur d’asile »

Selon un relais de Studio Tamani, une cohorte de migrants provenant du Mali ont été interpellés par les autorités sénégalais, depuis la semaine dernière.

« Lorsqu’on a appris ce désagrément à partir du Sénégal, on s’est beaucoup mobilisé, pour pouvoir d’abord comprendre les enjeux politiques », a expliqué Ousmane Diarra, le président de l’AME, qui a notifié que « les autorités sénégalaises sont prêt à les renvoyer [au Mali] »

  Il a notamment précisé que suite à cette décision des autorités sénégalaises, « on a pris notre disposition très rapidement pour les accueillir, et les gouvernements sont à pied d’œuvre »

« Nous sommes entrain de voir les possibilités d’accueil des migrants qui vont retourner », a-t-il indiqué.

Les causes de l’immigration clandestine

L’une des causes principales de l’immigration clandestine reste, le taux galopant du chômage, l’instabilité politique dans les pays d’origine de ces migrants illégaux. Ce qui est illustré par cette déclaration de Ousmane Diarra, président de l’AME sur les ondes de Studio Tamani, « les 90% des migrants vont à l’immigration de travail. Donc il y a manquement dans les pays respectifs qui nous font penser à la route migratoire. Pour nous d’abord, il faut trouver les moyens de réinsertion et d’intégration de travail, il faut des politiques d’emplois pour que ces migrants puissent rester »

 Mohamed Camara / ©️ Malikonews.com

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