Les récentes déclarations faites par le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, lors du « Lomé Peace and Security Forum », sur le premier président du Mali, Modibo Keita, ont suscité un vif débat sur les réseaux sociaux et dans les cercles politiques maliens. Poussant le ministre a souhaité clarifier ses intentions dans un message adressé à l’opinion publique sur la page Facebook.
« Je lis avec beaucoup d’attention les réactions suscitées par mes propos au Lomé Peace and Security Forum », a-t-il déclaré, soulignant sa volonté d’apaiser toute forme de malentendu. Il a tenu à réaffirmer son profond respect pour le président Modibo Keïta, qu’il qualifie de « figure emblématique de notre indépendance et modèle d’intégrité, d’engagement patriotique et de clairvoyance ».
Selon lui, les mots employés n’avaient nullement pour but de diminuer l’héritage de ce père fondateur du Mali indépendant. Bien au contraire, il affirme que son intention était de « magnifier le modèle de réussite qu’il représente », dans le cadre d’un échange sur les défis contemporains du leadership africain.
Revenant sur le contexte historique, il a salué la stature du président Modibo Keïta, « qui a su, dans des circonstances historiques exceptionnelles et dans un contexte géopolitique post-colonial complexe, se hisser de manière remarquable à la tête de notre jeune nation ». Il ajoute que Modibo Keïta a porté « le flambeau national avec courage et dignité dans le concert des nations ».
Le chef de la diplomatie conclut en affirmant que le président Modibo Keïta demeure pour lui une source d’inspiration constante, notamment dans la défense des valeurs de souveraineté et de dignité du Mali.
Ce rappel vise à replacer les propos dans leur contexte, à l’heure où le débat sur l’héritage des pères fondateurs reste sensible et essentiel dans la construction d’un avenir commun pour le continent africain.
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