La 1ère partie du projet de loi portant sur la loi de finance a été adoptée à l’unanimité par les membres de l’organe qui fait l’office d’assemblée nationale, ce jeudi 7 décembre. La seconde partie de cette loi qui était en attente, a été soumise aujourd’hui, jeudi 14 décembre par le patron du département de l’économie et des finances, Alfousseyni Sanou, au Conseil national de Transition – CNT.
La deuxième partie du projet de loi portant sur la loi de finance est en discussion au CNT depuis ce matin, présenté par le ministre de l’économie et des finances, à la suite de l’adoption de la 1ère première partie, il y’a une semaine.
Pour rappel, les objectifs et les orientations de la politique budgétaire pour 2024 sont définis sur la base des perspectives macroéconomiques, des engagements pris par le gouvernement ainsi que des priorités de politiques publiques définies, entre autres dans : le cadre stratégique de la refondation de l’état (CSRE 2022-2031) et son plan d’actions 2022-2026 et, le plan d’actions prioritaires du gouvernement de transition (PAPGT 2022-2024). Ils s’inscrivent également dans la consolidation des acquis du cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable (CREDD 2019-2023).
« En matière de recettes, les mesures envisagées auront pour objectif de soutenir la mobilisation des ressources. En matière de dépenses, les actions viseront à améliorer l’efficacité de la dépense publique », informe la page Facebook du ministère.
Les prévisions budgétaires pour l’an prochain
Selon le département ministériel, les prévisions des recettes budgétaires pour l’exercice 2024 s’établissent à 2 387,872 milliards de FCFA contre 2 304,475 milliards de FCFA dans la loi de finances rectifiée 2023, soit une augmentation de 83,396 milliards de FCFA correspondant à une hausse de 3,62 %, imputable à l’augmentation de la prévision des recettes du budget général et celle des recettes des budgets annexes.
Quant aux prévisions de dépenses budgétaires, elles s’élèvent, en termes de Crédits de Paiement (CP), à 3 070,740 milliards de FCFA contre 2 994,470 milliards de FCFA dans la loi de Finances rectifiée 2023, soit une hausse de 76,270 milliards de FCFA, correspondant à une progression de 2,55%.
Mohamed Camara / Malikonews.com