Près de 400.000 visiteurs sont attendus du 7 novembre au 7 décembre pour découvrir le meilleur de l’art africain et de la diaspora à travers des centaines de manifestations culturelles dans le « in » et le « off » alliant la peinture, la sculpture, des installations sonores et musicales, des performances et des débats.
« Je voudrais exprimer toute ma satisfaction et le plaisir que j’éprouve de retrouver en ce jour la grande famille de la culture à l’occasion de l’ouverture officielle de la 15e édition de l’art africain contemporain. Pendant un mois, Dakar et le Sénégal seront au cœur d’un rayonnement artistique intense », a déclaré le président Bassirou Diomaye Faye lors d’une cérémonie ponctuée de performances musicales et scéniques.
Sous la direction artistique de Salimata Diop, critique d’art et commissaire d’exposition, la biennale, créée en 1992 et intitulée cette année « The Wake, l’éveil, le sillage, xàll wi » (« Le sillage » en ouolof), met à l’honneur les Etats-Unis et le Cap-Vert.
L’artiste Wangeshi Mutu, originaire du Kenya et qui vit et travaille à Brooklyn (Etats-Unis), est le grand témoin de cette édition. Son œuvre explore les thèmes de la féminité, de la violence, de la consommation et du fossé entre nature et culture.
58 artistes d’Afrique et de la diaspora ont été sélectionnés pour l’exposition internationale, qui se découvrira au cours d’un « parcours immersif », un « voyage émotionnel » où l’expérience des visiteurs sera guidée et approfondie par des installations sonores et musicales, selon le dossier de l’événement.
Le Grand Prix de la Biennale a été remis par le président Faye à la graphiste martiniquaise Agnès Brézéphin, créatrice d’une police de caractère typographique dédiée à l’alphabet créole et nommée le « Coolie ».
Initialement prévue du 16 mai au 16 juin, peu après l’élection présidentielle, la Biennale de Dakar avait été reportée sur fond de rumeurs de manque de financements.
Avec AFP