Mali : le syndicat national de l’information évoque ses préoccupations face à la presse

Bassaro Haidara, secrétaire général du SNIPIL. © DR

Le syndicat national de l’information, de l’informatique, de la presse et de l’industrie du livre était devant la presse, ce 15 octobre, au Centre national de la cinématographie du Mali. Lors de cette conférence de presse, les syndicalistes ont notamment évoqué les difficultés auxquelles les travailleurs du secteur font face actuellement, en l’occurrence les contractuels dans les différentes entreprises où les comités syndicaux du syndicat sont regroupés.

Il s’agit de l’Agence malienne de presse et de publicité – Amap, l’Agence nationale de communication pour le développement – ANCD, l’Office de radio et télévision du Mali – ORTM, la Société malienne de transmission et de diffusion – SMTD-SA, l’Agence des technologies de l’information et de la communication – Agetic, de l’Autorité de protection des données à caractère personnel – APDP. A celles-ci s’ajoutent les comités syndicaux de la direction des finances et du matériel – DFM du ministère en charge de la Communication, du Centre national de la cinématographie du Mali et du groupe Graphique industrie.

Le secrétaire général du syndicat, Bassaro Haïdara, a notamment expliqué les difficultés du secteur, « le secteur de la presse, de l’informatique et de l’industrie souffre le martyre ». Avant de rappeler que « depuis quelques années, de nombreux travailleurs contractuels de ces différentes structures sont injustement privés de leurs droits à l’Assurance maladie obligatoire (Amo) alors qu’on effectue un prélèvement à la source sur leurs salaires. » Pour le secrétaire général, ces montants ne sont pas malheureusement reversés à l’Institut national de prévoyance sociale (INPS).

Ainsi, « les contractuels de ces structures voient leurs droits Amo fermés et ne bénéficient pas non plus des allocations familiales dans ces conditions », a précisé le syndicaliste. Il a également évoqué « d’autres préoccupations des travailleurs liées à la crise énergétique, au retard dans le paiement des salaires dont les répercussions peuvent être ressenties au niveau des banques pour les travailleurs endettés, le manque criard de matériels de travail et de moyens roulants. »

Mohamed Camara / Malikonews.com

Auteur/Autrice

Également :

Autres articles