Salon Sigma : quand les métiers de l’art communient avec le graphisme et l’imprimerie

Première édition du Salon de l'imprimerie, du graphisme et des métiers de l’art. © Facebook SIgma

Ce vendredi 17 novembre, la première édition du Salon de l’imprimerie, du graphisme et des métiers de l’art a été lancée au Centre international de conférence de Bamako. Un rendez-vous autour de l’innovation et de la créativité à travers ces secteurs indispensables des nouveaux métiers.

Le regard perçant de cet homme avec la tête enroulée dans un turban bleu vif, est fixé sur tous les spectateurs de l’exposition. Cette image est l’œuvre d’une artiste peintre qui expose ses tableaux au Sigma, dans le grand salon du Cicb. Les œuvres d’art côtoient les paperasses créatives des imprimeries et du graphisme, chacun expose son savoir-faire dans ce lieu de promotion.

J’ai beaucoup aimé les créativités qui sont exposées çà et là, cela reflète les potentialités que regorge notre pays” remarque Korotimi Diarra, visiteuse.

Le Sigma, un rendez-vous de l’innovation et de la créativité

Ce salon est pour Aboubacar Bathily, Commissaire général du Sigma, une célébration de “la création, de l’innovation et le talent qui sont au cœur de ces secteurs essentiels. Notre vision pour ce salon est claire, nous voulons mettre en lumière les secteurs clés, qui trop souvent restent dans l’ombre. Nous croyons fermement que l’imprimerie, le graphisme et les métiers de l’art sont les piliers de la créativité et de l’expression artistique. Ils sont les gardiens de notre culture et de notre identité”.

Soumaila Fofana, président d’Imprim service et porte-parole des exposants, renchérit :  “le Sigma est une aubaine pour les entreprises évoluant dans ces secteurs

Les secteurs de l’imprimerie, du graphisme et des métiers de l’art jouent un rôle essentiel de la préservation et de la promotion de notre patrimoine culturel, tout en contribuant de manière significative à notre économie nationale”, estime Adama Yoro Sidibé, Secrétaire général du ministère de l’industrie et du commerce. D’après lui, ces secteurs contribuent à la “création de milliers d’emplois, à la promotion du tourisme et à la diffusion de l’information. Ce salon est un lieu d’échange, d’apprentissage et de découverte”.

A noter que grâce au financement des partenaires, notamment l’Unesco, 300 jeunes ont été formés aux techniques d’impression à Tombouctou et à Bamako, par les initiateurs du Sigma.

Mohamed Camara / Malikonews.com

Auteur/Autrice

Également :

Autres articles