Retrait des pays de l’AES de la CEDEAO : des mécanismes diplomatiques en cours pour dissuader les trois pays

Retrait des pays de l’AES de la CEDEAO : des mécanismes diplomatiques en cours pour dissuader les trois pays. ©️DR

Le Comité conjoint du Parlement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest – CEDEAO a tenu samedi 17 août 2024 une réunion dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan. Il ressort de cette rencontre que des mécanismes de diplomatie parlementaire sont en cours pour empêcher la désintégration de l’organisation sous-régionale. Il s’agit de convaincre le Mali, le Niger et le Burkina de rester au sein de la CEDEAO suite à leur décision de s’y retirer. L’information a été donnée par l’agence de presse du Nigeria – NAN.

Alors que les présidents sénégalais et togolais ont été mandatés par le sommet des chefs d’État de la CEDEAO tenu le 7 juillet dernier, pour mener des négociations, le Parlement de l’organisation s’invite au débat pour la résolution de cette crise. Selon l’agence de presse nigériane, le vice-président de la Chambre des représentants du Nigéria, Benjamin Kalu, qui a présidé ladite réunion, a confirmé que des missions du Parlement de la CEDEAO sont prévues dans les trois pays membres de l’Alliance des États du Sahel -AES.

Le parlementaire nigérian a souligné l’importance du dialogue pour permettre le retour de ces trois pays au sein de la CEDEAO. Il a mentionné l’envoi de lettres aux gouvernements concernés et a annoncé des visites de représentants parlementaires dans ces trois pays pour dialoguer avec les autorités. L’objectif est, selon lui, de convaincre le Mali, le Niger et le Burkina de rester au sein de la famille de la CEDEAO. Benjamin Kalu a exprimé sa préoccupation quant aux conséquences sur la sécurité régionale en cas de retrait de ces États.

En outre, le Comité conjoint du Parlement de la CEDEAO a réaffirmé sa volonté de tout mettre en œuvre pour maintenir l’unité et la force de la CEDEAO, en déployant des efforts diplomatiques et en assurant la viabilité financière de l’organisation. Il a retenu qu’il est également crucial d’actualiser les lois régissant la CEDEAO afin de les adapter aux évolutions du paysage politique et de répondre aux besoins changeants des citoyens et des États membres.

Selon le Nigérian, malgré les divergences d’opinions, il est crucial de rechercher des solutions pacifiques et concertées pour résoudre les conflits et encourager la coopération régionale.

Adama Tembely/Malikonews.com

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