Nouvelles tensions au nord du Mali : Menace sur l’Accord d’Alger et risque d’embrasement

Menace sur l’Accord d’Alger et risque d’embrasement. Photo d'illustration. Minusma

Alors que les bruits de bottes s’entendent sur nos frontières avec le Niger, la tension monte au nord du Mali, entre les forces armées maliennes et les éléments de la CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad), dans la région de Tombouctou. Chacune des deux parties accuse l’autre d’avoir ouvert les hostilités armées, autour de l’occupation du camp de la Minusma (Mission des Nations unies pour le Mali), dont le retrait a été fait à la demande des autorités de la transition. La situation met en péril les espoirs de paix dans la région, nés des Accords d’Alger, signés en 2015 et qui ont mis fin à la rébellion.

La situation inquiète sérieusement au nord du Mali. Cette inquiétude est nourrie par le fait que la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), et les forces armées maliennes, s’accusent mutuellement d’avoir ouvert les hostilités (armées).

La situation risque de faire voler en éclats l’Accord d’Alger, que les deux parties ont signé en 2015, pour faire taire les armes et mettre un terme à la rébellion armée, lancée en 2011 par les Touareg du nord du Mali, regroupés à l’époque autour du MNLA (Mouvement national pour la libération de l’Azawad).

Le MNLA fait aujourd’hui partie de la CMA. Tout a commencé 4 août dernier, lorsque le bureau exécutif  de cette coordination avait rendu public un communiqué dans lequel elle annonce «qu’un poste avancé de la base de Foïta, situé entre le Mali et la Mauritanie,  a fait l’objet  d’une attaque par des hommes armés  non identifiés»  déplorant  «deux morts et deux blessés» dans ses rangs.

Lire la suite sur https://elwatan-dz.com/nouvelles-tensions-au-nord-du-mali-menace-sur-laccord-dalger-et-risque-dembrasement

Auteur/Autrice

Également : ,

Autres articles