Me Moustapha Cissé, président de l’AIGE, à propos du referendum : « Nous sommes prêts »

Les responsables de l’Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE) étaient face à la presse, à leur siège à Bamako, pour informer l’opinion publique qu’ils sont prêts pour la tenue du referendum constitutionnel les 11 et 18 juin 2023. « Nous avons les compétences pour pouvoir tenir et les compétences au niveau de l’AIGE également en termes d’organisation, en termes d’adoption d’actes. Des actes importants qui entrent en droite ligne des scrutins que nous devons pouvoir organiser, des scrutins référendaires, ont été adoptés. Je voudrais dire ici en ce qui concerne l’AIGE, en termes d’organisation structurelle de l’AIGE, que nous sommes prêts. Nous avons tous les moyens (matériels et financiers) pour pouvoir accomplir cette mission. Sur ce plan, nous sommes fin prêts », a déclaré le conférencier, Me Moustapha Cissé, président de l’AIGE.

Cette conférence de presse était principalement animée par le président de l’AIGE, Me Moustapha Cissé, en présence des autres membres de l’AIGE comme Boussourou Dramé, Général Siaka Sangaré, Bréhima Fomba, Salia Samaké, Aliou Sangho etc. D’entrée de jeu, le conférencier a levé toute équivoque en disant que la convocation du collège électoral pour le referendum constitutionnel les 11 et 18 juin 2023 par le gouvernement a été faite de manière concertée avec l’AIGE. Avant de préciser qu’ils respecteront le délai de la transition. « Nous restons dans la logique de l’accomplissement de la mission pour la tenue des scrutins en termes de délai pour la simple raison que ce sont des engagements qui ont été pris par le Mali, mais ce sont des engagements qui ont été pris par le peuple malien souverain par le fait que nous avons créé une autorité indépendante de gestion des élection (AIGE) pour renforcer notre connaissance en matière électorale. Nous ne sommes pas à nos débuts, nous avons organisé des élections et nous avons aujourd’hui les compétences nationales pour pouvoir tenir et les compétences au niveau de l’AIGE également en termes d’organisation, en termes d’adoption d’actes. Des actes importants qui entrent en droite ligne des scrutins que nous devons pouvoir organiser, des scrutins référendaires, ont été adoptés. Je voudrais dire ici en ce qui concerne l’AIGE, en termes d’organisation structurelle de l’AIGE, que nous sommes prêts », a déclaré Me Cissé. Il a fait savoir que le processus d’installation des coordinations de l’AIGE a démarré. « Nous avons accompli aujourd’hui plus de 90% de cette étape procédurale », a-t-il dit. A ses dires, il reste la phase d’installation des coordinations de l’AIGE qui peut se faire en 48 heures. « Nous ne sommes pas en retard », a-t-il dit. A l’en croire, l’article 4 de la loi électorale stipule que le ministère de l’administration territoriale doit appuyer l’AIGE dans l’organisation des élections. «Nous avons tous les moyens (matériels et financiers) pour pouvoir accomplir cette mission, sur ce plan, nous sommes fin prêts », a déclaré Me Cissé. Il a indiqué qu’ils sont en train de travailler sur le fichier électoral. Il a aussi signalé qu’il y a environ 8 500 000 électeurs. Selon lui, des réflexions, des habilitations vont être faites pour permettre aux électeurs qui n’auront pas la carte biométrique sécurisée d’aller voter. «Nous avons la carte biométrique sécurisée qui a été érigée en carte d’électeur, mais vous savez bien que compte tenu des délais et du contexte dans lequel nous sommes, les cartes d’électeurs vont continuer à être éditées sous le contrôle de l’AIGE. Mais au moment de la tenue du scrutin référendaire, vous conviendrez avec moi qu’il va falloir réfléchir. Et nous sommes en train d’aller vers l’utilisation des cartes d’électeurs qui vont être complétées par des éléments d’identification nationale que nous connaissons, les pièces d’identités légalement reconnues en République du Mali qui permettent d’identifier l’électeur », a-t-il dit. Sur le plan sécuritaire, il n’a pas souhaité faire de commentaire. Il a souhaité que le processus soit participatif. A cet effet, il a invité les partis politiques et la société civile à jouer leurs partitions. Répondant aux questions des journalistes, Me Cissé a signalé que des décisions idoines seront prises pour la tenue non seulement du referendum prévu le 18 juin, mais aussi le baccalauréat malien prévu pour le 19 juin 2023.

Aguibou Sogodogo

Source : Le Républicain

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