Le gouverneur de la région de Bandiagara, a annoncé, dans un communiqué en date du 03 juillet, qu’aux environs de 16 heures du lundi 1er juillet « les villages de Djiguibombo, dans la commune rurale de Doucombo, et Sokorokanda, dans la commune rurale Diallassagou, ont fait l’objet d’une attaque perpétrée par des groupes armés terroriste »
Le communiqué du gouverneur fait état « de 21 morts, une personne portée disparue, des dégâts matériels importants, dont le centre de santé communautaire saccagé et brûlé pour le village de Djiguibombo », et « 02 morts et des dégâts matériels importants pour le village de Sokorokanda ».
L’attaque, lancée avant la tombée de la nuit, « a duré environ trois heures », a indiqué, de son côté, le représentant local des jeunes. « Vingt personnes ont été tuées. Plus de la moitié sont des jeunes», a-t-il dit. D’autres ont été tuées par balles, a rapporté dans un communiqué la principale association dogon, “Ginna Dogon”.
« Beaucoup d’habitants ont fui vers Bandiagara. Ceux qui sont restés n’ont même pas pu enterrer correctement les morts », toujours selon le représentant des jeunes.
L’attaque est « la dernière tragédie de la série noire que traverse le pays dogon depuis plusieurs années avec, au quotidien, des attaques de villages, de paysans au champ, de tueries et d’enlèvements de personnes », s’est émue Ginna Dogon dans son communiqué.
Le gouverneur de la région a précisé dans son communiqué que «ces actes ignobles et lâches ne resteront jamais impunis», appelant les populations à «la sérénité et à la vigilance face aux agissements des groupes armés terroristes qui en déroute, n’ont d’autre choix que de s’en prendre aux paisibles et innocentes populations civiles». Avant de rassurer les populations : «des opérations sont en cours pour traquer et traduire les auteurs devant les juridictions compétentes».
Mohamed Camara / Malikonews.com