Dans un communiqué publié, ce jeudi 29 février, le ministre de l’enseignement supérieur, a informé de « la suspension immédiate » des activités de l’association des élèves et étudiants du Mali – AEEM, dans l’espace universitaire, jusqu’à nouvel ordre. Cette décision intervient au fait des violences dans le campus de Badalabougou, qui se sont soldées par le décès d’un étudiant et de plusieurs blessés graves, selon le ministre.
Le chef du département de l’enseignement supérieur, Bouréma Kansaye, annonce avoir « le profond regret » d’informer l’opinion nationale, ce jeudi 29 février, dans un communiqué, « des affrontements violents avec des armes létales qui se sont produits le 28 février 2024, dans le campus de Badalabougou ».
Selon le ministre Kansaye, « ces agissements, d’une extrême gravité et condamnable à tout point de vue, entre les clans rivaux estudiantins, sont survenus dans la perspective de renouvellement des instances de bureau de coordination de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) et se sont soldés par la mort d’un étudiant et plusieurs blessés graves. »
Par ailleurs, il a affirmé dans son communiqué, que le monde universitaire « désapprouve avec véhémence ces genres de pratiques qui affectent dangereusement l’espace universitaire et compromet la sécurité de tous les acteurs qui y évoluent »
Sur la base de ce fait de violence avérée, le ministre a décidé de suspendre les activités de l’AEEM dans l’espace universitaire jusqu’à nouvel ordre.
Communiqué du bureau national de l’AEEM
En outre, le bureau de coordination nationale de l’AEEM, s’est désolidarisé de « l’agression lâche et barbare », dans un communiqué datant de ce 28 février, de « certains étudiants de la faculté des sciences économiques et de gestion ».
Le bureau national de l’AEEM, a notamment affirmé que, cette agression orchestrée par des éléments se réclamant du ‘’collectif des candidats au poste de secrétaire général du bureau de coordination nationale de l’AEEM’’ dont les agissements ont d’abord débuté dans la journée d’hier par « une tentative d’agression du secrétaire général de de l’AEEM, M. Siriman Seydou Niaré, au siège de l’AEEM » à Badalabougou.
« Ces actes ont continué en une agression au hasard sur la colline de Badalabougou, ayant malheureusement entraîné le décès d’un étudiant, n’étant ni de près ni de loin mêlé à cette histoire », a précisé le bureau national de l’AEEM dans son communiqué d’hier soir.
Mohamed Camara / ©️ Malikonews.com
