Le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, a rencontré hier mardi 17 septembre les ministres des affaires étrangères de la Confédération des États du Sahel – AES. Ils sont venus rendre compte des conclusions de leur réunion qui a eu lieu lundi dans la capitale malienne au président de la confédération. Il s’agissait de passer en revue la feuille de route soumise par le Mali qui assure la présidence de l’organisation, dans ses différentes articulations. Les ministres ont analysé un total de 21 activités, dont 13 relevant spécifiquement de la diplomatie.
Abdoulaye Diop et ses homologues, Bakary Yaou Sangaré du Niger et Karamoko Jean-Marie Traoré du Burkina Faso ont été reçus par le premier président en exercice de l’AES. Ils restituent les conclusions de leur réunion et présentent les recommandations à Assimi Goïta. Ils ont fait savoir au président que l’objectif de cette rencontre des ministres des affaires étrangères était de faire le point des réalisations. Le diplomate nigérien a soutenu que cette réunion a coïncidé avec le lancement de la 3ème édition de la semaine nationale de la réconciliation qui coïncide aussi avec le premier anniversaire de la signature de la charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des États du Sahel.
Selon Bakary Yaou Sangaré, cette coïncidence a été faite à dessein. L’objectif de la rencontre des ministres des affaires étrangères était de faire le point des réalisations. Le ministre Sangaré a rappelé les trois piliers sur lesquels est bâtie la Confédération des États du Sahel, à savoir : la Défense, la Diplomatie et le Développement.
Diplomatie unique
Il a expliqué que dans le cadre de sa présidence, le Mali a soumis une feuille de route, validée par les autres pays membres. Il s’agissait donc de passer en revue cette feuille de route dans ses différentes articulations. Un total de 21 activités, dont 13 relevant spécifiquement de la diplomatie, ont été passées au peigne fin. Il a ajouté que les ministres des affaires étrangères travaillent à la coordination de la diplomatie dans l’espace AES. L’objectif est de parvenir à la mise en place d’une diplomatie unique où l’on puisse accorder les violons et parler d’une seule voix.
Pour Karamoko Jean-Marie Traoré, ministre des affaires étrangères du Burkina, cette grande rencontre des ministres des affaires étrangères intervient également à la veille de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Il était donc question de mettre en place une stratégie pour parler d’une seule voix. “La coïncidence de ces deux rencontres majeures à Bamako : diplomatie et réconciliation, vise à montrer la place prépondérante que joue le dialogue dans le règlement des problèmes dont souffre le sahel”, confie le chef de la diplomatie burkinabè.
Pour sa part, le président de la transition, le colonel Assimi Goïta s’est réjoui du compte rendu des ministres avant de donner des orientations pour la pleine réussite de leurs missions au service de la Confédération des États du Sahel..
Adama Tembely/Malikonews.com