Mali : les enseignants de la capitale déposent un préavis de grève de 3 jours, à compter du 20 décembre 

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Les enseignants de la capitale déposent un préavis de grève de 3 jours. DR

Cette grève de 72 heures, qui prendra effet à partir du 20 au 22 décembre, avec possibilité de reconduction, concerne seulement les écoles de Bamako. La coordination des syndicats de l’éducation, “Synergie des enseignants signataires du 15 octobre 2016” du district de Bamako a déposé un préavis de grève sur la table du gouverneur du district. Elle dénonce des irrégularités liées au traitement des salaires et primes des enseignants, notamment. 

La coordination locale de la “synergie des enseignants signataires du 15 octobre 2016” de Bamako a publié, ce 27 novembre un communiqué de préavis de grève de 72 heures. Le mot d’ordre de la grève prendra effet à partir du mercredi 20 décembre jusqu’au vendredi 22 décembre et “reconductible du mardi 02 janvier au jeudi 04 janvier 2024, si notre revendication n’est pas satisfaite”.

Des points de revendications

La coordination de la capitale, bien que disposée au dialogue, porte certaines doléances à satisfaire pour rester en classe pour cette fin d’année. Elle cite notamment: “Le rétablissement immédiat et effectif des primes des enseignants mis á disposition, le paiement immédiat et effectif des primes de risque des professeurs d’informatique, le paiement immédiat des rappels restants, le paiement immédiat des heures supplémentaires, la gestion des cas d’omissions des salaires des enseignants depuis plusieurs mois, la gestion des irrégularités relatives au salaire du mois d’octobre, le paiement des rappels de l’année en cours par l’académie d’enseignement de la rive gauche de Bamako”.

Les syndicats de l’éducation réunis au sein de la “synergie des enseignants signataires du 15 octobre 2016”, est un mouvement qui avait menacé l’année scolaire 2019-2020 pour l’application stricte de l’article 39 du statut autonome des enseignants, adopté par l’Assemblée nationale en 2018 à la veille de l’élection présidentielle. Le front social est en ébullition depuis la rentrée des classes, donnant du fil à retordre au gouvernement en cette fin d’année.

Mohamed Camara / Malikonews.com

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