Mali : le vice-président de la Banque mondiale, Ousmane Diagana, a entamé une visite de 3 jours à Bamako

Le vice-président de la Banque mondiale, Ousmane Diagana, a entamé une visite de 3 jours à Bamako. DR

Le bureau de la région Afrique de l’ouest et du centre de la Banque mondiale a annoncé dans un communiqué, ce 17 février, que son vice-président, Ousmane Diagana a entamé une visite de travail de 3 jours au Mali en vue de « consolider le partenariat entre le Mali et la Banque mondiale. »

Ousmane Diagana est déjà à Bamako, depuis ce 18 février, pour une visite de travail qui prendra fin, ce mercredi 21 février. Durant son séjour malien, le numéro 2 de l’institution financière, aura des séances de travail avec les autorités du pays, une rencontre est prévue avec le chef de la transition, le Colonel Assimi Goita et des rencontres avec le secteur privé et la société civile.

Il est également convenu une visite des projets de la Banque mondiale par le vice-président, et des échanges avec les bénéficiaires.

« Ces diverses réunions permettront de faire l’état des lieux des défis auxquels le pays fait face et de mieux identifier les appuis de la Banque mondiale pour éradiquer la pauvreté dans un monde plus vivable », a déclaré l’institution dans son communiqué du 17 février.

L’apport de la Banque mondiale au Mali  

Par ailleurs, selon la Banque mondiale, elle demeure « un partenaire de premier plan dans le soutien au développement du Mali, y compris la réduction de la fragilité, des conflits et de la violence, le développement du capital humain et le changement climatique »

Son portefeuille dans le pays comprend actuellement 24 opérations pour « un engagement total de 1,8 milliard de dollars ou 1088 milliards de FCFA ». Selon l’institution bancaire, « les principaux secteurs couverts sont l’énergie (27,5 %), l’agriculture (23,7 %) et l’eau, l’assainissement et la gestion des déchets (11,7 %). Ce portefeuille s’est élargi au cours des dernières années en vue d’adresser les nombreux défis auxquels le pays doit faire face, en l’occurrence ceux induits par les fragilités, les conflits et les violences. »

Mohamed Camara / Malikonews.com

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