Mali : le ministre de l’éducation nationale met en garde contre la publication des sujets d’examens sur les réseaux sociaux

Le ministre de l’éducation nationale, Amadou Sy Savané. © Présidence de la république

Dans un communiqué publié ce mercredi 29 mai, le ministre de l’éducation nationale, Amadou Sy Savané prend à témoin l’opinion en dénonçant les comportements de certains individus s’adonnant à des “actes de sabotage” à travers la publication, via les réseaux sociaux, de sujets corrigés anciens ou nouveaux. Et ce phénomène continue pendant même la période de déroulement des examens. Il prévient que ces pratiques “tombent” sous le coup de la cybercriminalité et sont passibles de poursuites judiciaires.

À la veille des examens de fin d’année scolaire, certains individus s’adonnent à des actes de sabotage à travers la publication, via les réseaux sociaux, de sujets ou de corrigés anciens ou nouveaux et, aussi, pendant la période de déroulement des examens”, constate le ministère de l’éducation nationale. Le département avertit que, “de telles pratiques sont susceptibles de déconcentrer et de distraire les candidats. Elles sont de nature à jeter le discrédit sur nos évaluations et à ternir l’image de l’école malienne”. Face à cette situation, les autorités éducatives préviennent que ces pratiques “tombent sous le coup de la cybercriminalité”.

Le ministre de l’éducation nationale annonce qu’en collaboration avec le procureur du pôle de lutte contre la cybercriminalité, une procédure judiciaire sera engagée contre “toute personne qui se rendrait coupable de telles pratiques, avant et pendant le déroulement des examens”. Il poursuit que la même procédure visera aussi “toutes les personnes qui se permettraient de créer des groupes sur les réseaux sociaux aux fins de diffuser des informations relatives aux examens. Les administrateurs, les membres de ces groupes et leurs visiteurs sont passibles des mêmes poursuites, conformément à la loi sur la cybercriminalité”.

Le ministre de l’Education nationale précise que dans le souci de mettre fin à ces pratiques, il “se réserve le droit et le devoir de porter plainte devant le procureur du pôle de lutte contre cybercriminalité en mettant à sa disposition tous les numéros de téléphone qui auront servi à relayer des sujets”. Selon lui, l’objectif de son département est de  “créer des conditions équitables de compétition entre les candidats”.

Adama Tembely/Malikonews.com 

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