Sous la houlette du premier ministre Choguel Kokalla Maïga, une réunion du comité interministériel de gestion des crises et catastrophes s’est tenue mardi 15 octobre. Cette rencontre avait pour objectif d’évaluer la situation des établissements scolaires occupés, inondés, effondrés ou endommagés. À l’issue de la rencontre, le gouvernement a annoncé des initiatives pour la tenue de la rentrée des classes à la date du 4 novembre, notamment le décaissement de 600 millions de francs CFA.
Le ministre de l’éducation nationale Amadou Sy Savané avait reconnu qu’il y a du travail à faire lors de sa visite des écoles inondées et occupées. Ce cri de cœur, le gouvernement semble l’entendre. Il décide de mettre les bouchées doubles en tenant une réunion du comité interministériel de gestion des crises et catastrophes pour évaluer la situation et prendre des mesures idoines afin de permettre aux écoles d’accueillir les élèves dans deux semaines. Pour ce faire, les autorités ont débloqué 600 millions de francs CFA.
Avec le soutien de l’Unicef, chef de file des partenaires internationaux, le gouvernement prévoit de délocaliser temporairement les écoles inondées vers d’autres établissements. Également, des tentes et des abris provisoires, seront installées pour servir de salles de classe provisoires. Pour la circonstance, les académies d’enseignement sont invitées à identifier des espaces pouvant accueillir les élèves dans le cadre de la rentrée scolaire prévue pour le 4 novembre.
Dans son rapport, le ministre de l’éducation nationale, Amadou Sy Savané, a présenté l’état de lieu de la situation et a soumis un rapport actualisé sur la mise en œuvre de solutions temporaires et durables pour répondre à la crise provoquée par les intempéries. Il a notamment souligné les actions entreprises, telles que l’établissement et la stabilisation de la liste des écoles touchées, ainsi que la réhabilitation des salles de classe endommagées.
Le chef du gouvernement dira que “face aux impacts croissants du changement climatique et à la nature cyclique de cette crise, le gouvernement s’est engagé à adopter une approche à long terme. À cet égard, les ministres du gouvernement de la transition, dans un esprit de collaboration, ont proposé de lutter contre le désert numérique en promouvant la numérisation des contenus éducatifs et en facilitant l’enseignement à distance”. Dr. Choguel Kokalla Maïga a invité à redoubler d’efforts. Pour lui, la machine étatique est en marche.
Adama Tembely/Malikonews.com