Ces attaques sont survenues à quelque six heures d’intervalle, entre environ 01H00 et 06H30, selon le communiqué publié par les Forces armées maliennes (Fama). Leurs auteurs ont été contraints au « repli », selon l’armée.
La première attaque a ciblé à 00H50 (locale et GMT) un poste des douanes dans le cercle de Kangaba, à une centaine de kilomètres de la capitale Bamako, et a blessé « un personnel civil ».
« La riposte » de l’armée « a permis de neutraliser plusieurs terroristes », tandis que les assaillants « rescapés » se sont « repliés » dans une forêt, dit le communiqué des Fama.
La deuxième attaque a visé à 05H40 (locale et GMT) une position militaire à Danderesso, dans la région de Sikasso. Le troisième assaut a été dirigé contre la position de l’armée à Mahou, dans la région de Koutiala.
Ces deux localités sont situées près de la frontière burkinabè.
Le Mali est en proie depuis 2012 à la propagation jihadiste et à une grave crise non seulement sécuritaire, mais aussi politique et humanitaire.
Les colonels qui ont pris le pouvoir par la force en 2020 ont opéré une réorientation stratégique, rompu la vieille alliance avec l’ancienne puissance dominante française et se sont tournés militairement et politiquement vers la Russie.
Avec AFP